Douzième récit : UNIFORMES

Ce récit est dédié à un ami écossais qui, je l'espère, l''appréciera


Mars 2018
- Ne regarde surtout pas !
- Aucun risque… Je te tourne le dos et j'ai les mains sur mes yeux !
Je suis dans la chambre de ma copine Juliette. Depuis qu'elle m'a récemment offert un dix-huitième anniversaire mémorable en me faisant découvrir les plaisirs coupables d’un sexshop, nous essayons de nous revoir le plus souvent possible. Ainsi, nous surmontons volontiers la distance qui nous sépare tant nos rencontres furtives exacerbent nos envies de sexe. Et bizarrement, pas plus le retour de Lisbeth dans ma vie amoureuse que l'entreprenant petit copain de Juliette ne parviennent à nous détourner de ces rendez-vous émoustillants…
Cette fois, c'est moi qui me suis déplacée en train jusqu'à M*** avec la perspective d’un après-midi coquin, car sa mère devait aller au cinéma avec une collègue également en repos. Malheureusement, leur projet a été annulé au dernier moment, et nous voici Juliette et moi au premier étage du pavillon familial alors que sa mère fait de la pâtisserie au rez-de-chaussée. A priori, cela n'est pas trop favorable à nos projets érotiques…
Mais, pensant que le risque décuple le plaisir, Juliette nous a concocté une petite séance propre à stimuler nos jeux interdits…
- Ça y est ! Tu peux te retourner !
- Waa, tu es vraiment trop sexy dans cette tenue !
Apparemment nos discussions sur le potentiel suggestif du cosplay, et en particulier du port de l'uniforme, ont marqué Juliette qui a emprunté une blouse d'infirmière à sa mère. Or, comme cette dernière est plus petite et possède une poitrine moins spectaculaire que sa fille, la tenue s'avère très courte et excessivement ajustée sur le corps de ma complice.
Bien sûr, Juliette en rajoute un peu en se caressant lascivement une cuisse et en m'adressant des œillades provocantes.
- Qu'est-ce que tu attends ? Arrête de me regarder avec tes yeux en soucoupes ! Tu as le droit de venir déboutonner ma blouse, tu sais…
Je ne me le fais pas dire deux fois et je m'approche de ma tentatrice. Mais pour ren****** ses envies, je dégrafe avec une lenteur calculée les boutons du haut de sa tenue, ce qui me révèle peu à peu qu'elle ne porte pas de soutien-gorge. Je libère finalement sa plantureuse poitrine qui, soutenue et exhibée par la blouse à-demi ouverte, attise encore davantage mes désirs… Je ne peux résister à caresser à pleines mains ses seins dont les mamelons durcissent presque immédiatement.
Comment alors ne pas être tentée d'y porter la bouche ? Mes lèvres puis ma langue s'en emparent et ne peuvent plus s'en détacher tant leur consistance et leur goût flattent ma gourmandise.
Pour ren****** ce contact, je plaque alors mes mains sur le tissu de la blouse qui couvre à peine les fesses de ma partenaire, laquelle me chuchote d'une intonation suggestive :
- Et si tu glissais tes paumes directement sur mon derrière ?
Évidemment, je ne me le fais pas répéter et je comprends soudain qu'en adoptant l'uniforme d'infirmière, Juliette a volontairement omis de garder sa petite culotte… Et c'est avec une satisfaction non dissimulée que je peux saisir à pleines mains la partie charnue de sa personne.

Mais soudain ma partenaire s'échappe de mon étreinte pour se jeter à genoux sur son lit et, après avoir relevé le bas de son uniforme d'infirmière, elle se place de façon à encore mieux exhiber son postérieur et à amplifier ma convoitise…
Alors que je reste en extase devant cette offrande, elle enfonce son visage entre deux oreillers biens gonflés qui ressemblent étrangement à une paire de fesses hypertrophiée. Elle anticipe semble-t-il d'étouffer ainsi ses gémissements à venir, ceci afin de ne pas alerter sa mère si proche de nous dans la cuisine du rez-de-chaussée. Seuls l'arrière de la chevelure de Juliette et sa longue tresse couleur acajou émergent des coussins.
Je prends cette dernière et je la positionne de façon à ce qu'elle suive parfaitement la colonne vertébrale de la jeune fille pour atteindre son coccyx. Puis stimulée par cette vision érotique et presque fétichiste, je fais couler des jets de salive le long de la raie de ses fesses, le liquide chaud et un peu visqueux allant peu à peu se perdre jusqu'à l'ouverture de son vagin. Cette salive doit ainsi se mélanger à la cyprine de mon amie qui, je le sais, mouille abondamment lorsqu'elle est excitée. Cela me permet alors de bien doigter sa minette avec mon index et mon majeur puis de titiller son anus avec mon pouce. L'effet recherché se produit comme espéré : ma « victime », après s'être trémoussée un certain moment sous mes assauts est soudain prise de mouvements convulsifs incontrôlés qui se concluent par un violent orgasme.
C'est précisément à ce moment qu'une voix maternelle retentit depuis le rez-de-chaussée :
- Les filles, vous pouvez descendre, les cookies sont prêts pour votre goûter !
Je m'écarte avec une certaine insouciance en léchant, en guise de hors-d'œuvre, mes doigts enduits de la liqueur intime de mon amie. Mais celle-ci réagit avec affolement lorsqu'elle entend les pas de sa mère gravissant les premières marches de l'escalier menant à sa chambre.
Alors, d'une voix angoissée, elle s'écrie :
- Vite ! Fais-la redescendre, le temps que je me rhabille !
Avec un calme étudié et un sourire moqueur, je quitte la pièce et parviens sans grande difficulté à sauver la situation.

Lorsque nous nous retrouvons enfin toutes les trois dans la salle de séjour à grignoter de délicieux cookies, je remarque que Juliette a un air renfrogné, regrettant sans doute de ne pas avoir pu profiter plus longtemps de nos jeux érotiques. Pour alléger l'atmosphère, je prends alors la parole d'un ton enjoué :
- Savez-vous que pour les prochaines vacances scolaires mes parents ont décidé que nous partirions en Écosse ?
Devant les visages interrogateurs de mes deux interlocutrice, je précise :
ce sera un périple en voiture à travers ce pays que j'adore. J’en connais déjà le programme : Edimbourg, Glasgow (ma ville préférée), l’ascension du Ben Nevis, le tour du Loch Ness en bateau et enfin retour vers l'aéroport de la capitale en passant par St Andrews. C'est dans cette ville que mes parents sont invités par un ami pour faire quelques parcours sur l'un des plus prestigieux golfs au monde.
- St Andrews ? Mais c'est la fac où se sont rencontrés Kate et William !
La mère de Juliette réagit très vite :
- Comment peux-tu t'intéresser à de telles niaiseries ma fille ? Il faut mûrir, tu as plus de 18ans maintenant !
- Mais c'est super important de suivre la vie de Kate ! Ça me fait rêver d'imaginer qu'une fille venue du monde normal, ou presque, puisse devenir une princesse en épousant le futur roi d'Angleterre… Anna, fais-moi plaisir en réalisant un reportage photo sur tous les lieux de leur idylle et en m'achetant les goodies les plus kitsch que tu trouveras sur eux !
- Promis Princesse Juliette !
La mère de mon amie interrompt notre bavardage et notre goûter pour lui rappeler qu'elle doit me raccompagner à la gare.

Juste avant que je ne monte dans le train, Juliette me chuchote à l'oreille :
- N'oublie pas ta mission de St Andrews ! Humm, ma petite coquine adorée, quand tu reviendras, c'est moi qui te ferai plein de cadeaux sensuels pour te remercier : avec mes doigts, ma langue, mes seins, ma petite foufoune toute chaude et humide, et j'en passe…
- Dans ce cas, je crois que je vais être très très efficace pour te satisfaire, ou pour ME satisfaire plutôt !
- Oui, oui ! Reviens vite d’Écosse, tu ne seras pas déçue !



Avril 2018
Me voilà donc en Écosse depuis près d'une semaine, bénéficiant d'une météo étonnamment favorable. Mais, comme le dirait Mary Poppins, « le propre des vacances, c'est de ne pas durer… ». Et effectivement, mon voyage calédonien avec mes parents s’est déroulé à grande vitesse, entre des villes historiques pleines de charme, des paysages grandioses, des habitants chaleureux et accueillants…
Nous voilà déjà arrivés à notre dernière étape : St Andrews. Le premier jour, bien que je ne sois pas passionnée par ce sport, je suis mes parents à la découverte d’un parcours de golf qui se déploie dans un environnement verdoyant de toute beauté.
Mais le lendemain matin, je me lance dans une découverte plus autonome de la petite ville universitaire au riche patrimoine architectural et naturel. Je m'emploie également à remplir ma mission pour Juliette en prenant des photos et en achetant quelques souvenirs. J'espère ainsi être prochainement récompensée pour mes efforts.
Au cours de ma déambulation, dans une petite rue pittoresque mais déserte, j’avise une boutique de sport qui présente en devanture des vêtements et uniformes griffés par les prestigieux établissement scolaires et universitaires de la localité. Je dois dire que je me laisserais bien tenter en faisant des essayages et, pourquoi pas, un achat…
Juste à ce moment-là, une jeune femme sort de la boutique pour installer sur le trottoir deux voiles publicitaires lourdement lestées, qu'elle porte cependant sans effort apparent. Il faut dire qu'elle mesure au moins 1m80 et qu'elle est particulièrement bien charpentée. Elle m'adresse un gentil sourire qui fait ressortir ses fossettes creusant des joues rebondies, puis elle m'invite à la suivre dans son magasin. Je suis agréablement surprise de bien comprendre sa façon de prononcer l'anglais car j'ai pu constater mes insuffisances linguistiques avec plusieurs de mes interlocuteurs au cours de ce voyage.
En passant près du comptoir d'accueil, je remarque des photos représentant la jeune commerçante lors de compétitions de lancer de javelot ou lors de remises de médailles. Je la complimente au passage, ce qui la fait rougir de plaisir.
Je lui explique ensuite que je suis française, ce qu'elle avait bien sûr deviné à mon accent, et que je suis assez attirée par les uniformes présentés en vitrine car dans mon pays on n'en porte pas lors de notre scolarité, ce qui m'a toujours un peu frustrée.
- Humm, oui, vous avez raison, me répond-elle, car portés habilement, ils peuvent devenir tellement sexy !
Et là, c'est à mon tour de rougir…
A ce moment, je remarque qu'elle est elle-même vêtue d’un sweat bordeaux portant l'écusson de l'université de St Andrews et d’une jupe noire, très ajustée, ce qui malgré sa stature impressionnante lui va plutôt bien et souligne même sa féminité.

Elle me conduit dans les rayons dédiés aux uniformes scolaires et nous sélectionnons ensemble plusieurs jupes, vestes, chemisiers et autres accessoires susceptibles de me plaire, puis nous nous dirigeons vers la cabine d'essayage. Celle-ci se révèle étonnamment vaste et pourvue de miroirs recouvrant intégralement chacune de ses parois. En son centre se trouve une large et confortable banquette recouverte de velours rouge.
Dans ce cadre très cosy, je commence à défaire mes propres vêtements pendant que la jeune Écossaise s'éclipse un petit moment afin de rechercher un article qu'elle a oublié. A son retour dans la cabine, les glaces renvoient l'image de mon corps seulement couvert de mon soutien-gorge et de ma petite culotte.
Je n'ai pas le temps d'exprimer ma surprise due à sa venue rapide qu'elle s'exclame :
- Oh, comme vous êtes jolie dans cette tenue si sexy, si raffinée, si française ! Et cette façon d’assortir le vernis de vos ongles des mains avec les liserés de votre lingerie ! Je peux voir vos pieds nus ? Oui ? Oh, c'est magnifique, eux aussi sont en harmonie… C'est d'un tel chic !
Devant un enthousiasme aussi spontané que sincère, ma pudeur initiale se dissipe et je me sens prête à me vêtir et me dévêtir sans contrainte devant la jeune femme. Je dois même admettre que j'éprouve un certain bien-être lorsque ses grandes mains un peu rugueuses effleurent ma peau alors qu'elle m'aide à enfiler les vêtements ou qu'elle dégrafe ceux qui me plaisent moins.
Finalement, nous nous accordons sur une silhouette complète composée d'un chemisier, d'une cravate, d’une jupe plissée très courte et de longues chaussettes blanches arrivant au dessus de mes genoux, laissant aux regards une partie de mes cuisses nues.
- Que diriez-vous de faire un défilé de mode dans le magasin, à la manière d'un mannequin ?
- Devant la clientèle ?
- Aucun risque ! Lorsque je suis sortie de la cabine tout à l'heure pour chercher l’article oublié, j'en ai profité pour fermer l'entrée à clé afin de vous mettre à l'aise et de vous permettre de faire vos achats sans pression.
- Dans ce cas, pourquoi pas ?
Je me lance alors dans une déambulation à travers la boutique en imitant de façon plutôt puérile, je dois l'avouer, la démarche sophistiquée d'un mannequin exposant sa nouvelle tenue. Et grâce à l'uniforme que j'arbore, j'ai l'impression de m'être métamorphosée en une parfaite schoolgirl sexy.

Sans doute, pas suffisamment pour la vendeuse qui, après m'avoir reconduite dans la cabine d'essayage me demande d'un ton un peu hésitant :
- Vous aimez parfois jouer à des jeux un peu plus osés en public ?
- Osés ?
- Oui. Par exemple, cette tenue est vraiment super lorsqu'on la porte seins nus sous le chemisier. Le col doit être largement ouvert, souligné par la cravate non-serrée, nouée de façon très décontractée. Ça vous attire ? Vous seriez si séduisante ainsi !
Je suis assez surprise et un peu gênée par cette proposition. Cependant, grisée par ma situation, si nouvelle pour moi, de cliente privilégiée, je me laisse finalement tenter…
- Bon, si vous voulez, on peut essayer pour voir.
J'ai à peine dit cela que des mains expertes dénouent ma cravate, dégrafent mon corsage puis mon soutien-gorge, me conduisant à exposer ma poitrine nue, dont l'image se trouve soudain démultipliée à l'infini par les miroirs qui se reflètent les uns dans les autres.
Bien que mes seins soient trop peu développés à mon goût, j’en reçois des compliments enthousiastes de la jeune femme qui ne se presse pas vraiment pour me rendre mon chemisier et qui, au lieu de le reboutonner, l’attache par un nœud : ainsi, le col est largement ouvert et mon nombril reste apparent.
- Vous pouvez reprendre votre défilé car votre style est maintenant très différent.
Je m'exécute sans difficulté, parcourant les allées de la boutique d'un pas qui traduit clairement mon euphorie.
Je suis aiguillonnée par la commerçante qui me lance de joyeux encouragements et m'applaudit avec effusion.
- Allez ! Allez ! Lachez-vous à fond ! Débarrassez-vous de votre petite culotte et balancez bien vos fesses pour donner du mouvement à votre jupette ! En entendant cela, j'ai bien l'impression que nous nous stimulons l'une l'autre dans une forme de surenchère inconvenante : elle, en testant ma capacité à repousser mes limites, et moi en l'excitant par le spectacle de mon corps qui s'expose sans grande retenue. De fait, alors que j'ôte ma dernière pièce de lingerie, elle peut voir furtivement mes fesses mises à nu… Pour compléter cette représentation un peu délirante, je fais tournoyer ma culotte au dessus de ma tête et, lorsque je la lâche, celui-ci va atterrir juste devant la porte vitrée du magasin. C'est à ce moment précis que je remarque la silhouette d’une femme en uniforme policier. Cette dernière, croisant mon regard, se met à tambouriner sur la paroi transparente. Immédiatement, la vendeuse s'exclame : - Vite, allez dans la cabine d'essayage ! Vite, je m'en occupe !

Cachée dans mon refuge si précaire, j'entends un dialogue qui m'effraie et dont l'anglais m'échappe presque totalement. D'un côté, je perçois faiblement la voix plaintive de la vendeuse, de l'autre de véritables hurlements de colère ponctués d'injures.
Soudain, le rideau qui m’isole du reste de la boutique s'ouvre, d'un coup sec. Littéralement plaquée à l'un des miroirs de la cabine, je suis alors confrontée à l'image vivante de la loi vengeresse. Sous une sorte de chapeau melon orné du badge de la police écossaise et d’un bandeau à carreaux noirs et blancs, je découvre le visage cramoisi de fureur d'une blonde aux yeux d'un bleu intense. Sa tenue anthracite est recouverte d'un surgilet jaune fluo. Sur son épaule gauche grésille un émetteur-récepteur. Sa taille est entourée d'un ceinturon garni de différents accessoires propres à sa fonction parmi lesquels j'identifie une courte matraque. D'une voix d'un calme inquiétant, qui tranche avec ses cris précédents, la policière demande : - C'est qui, cette trainée ?
-Une cliente française.
S'étant approchée de moi, elle défait avec une rapidité surprenante le nœud qui relie les deux pans de mon chemisier, révélant ainsi ma poitrine nue.
- Ce sont ses tout petits seins bien ronds qui t'excitent chez elle, pas vrai ?
- Mais non, je t'assure, ce n'est qu'une cliente…
- Une simple cliente, cette trainée française ?
Et elle me jette au visage la culotte que j'ai, tout à l'heure, stupidement lancée à travers la boutique, juste devant la porte vitrée ! À ce geste brusque succède un autre encore plus angoissant par sa lenteur délibérée : la policière extrait en effet la matraque de son ceinturon, ce qui me tétanise totalement. Me fixant de son intense regard bleu, elle utilise son bâton pour suivre posément, et redessiner ainsi, le contour de mon visage puis celui de mes seins. À ce contact, je tremble comme une feuille alors que la vengeresse prend un plaisir manifeste à observer mon émotion. Et c'est avec un véritable sourire de triomphe que, finalement, elle soulève ma jupette du bout de sa matraque, révélant ma nudité. - Et ça aussi ça t'excite, ce délicieux abricot de trainée, sans le moindre poil !
- Arrête avec elle, c'est moi qui suis coupable d'avoir eu la tentation de t'être infidèle et de l'avoir entraînée dans ce jeu érotique. Si l'une d'entre nous doit être punie, c'est moi seule.
- Non ! Vous êtes toutes les deux coupables et vous serez toutes les deux punies : elle, en se soumettant à mes fantasmes ; et toi, en étant le témoin de mes plaisirs ! Joignant le geste à la parole, la policière commence à tapoter mon pubis du bout de sa matraque, puis m'obligeant à écarter légèrement les cuisses, elle la fait glisser le long de ma fente vaginale comme le ferait un phallus lors de préliminaires. Je ne sais comment réagir à cela, tout à la fois humiliée et effrayée par cette femme abusant indûment des son pouvoir, mais aussi stimulée sexuellement par une forme un peu perverse de domination. Déstabilisée, je me réfugie dans l'indécision en fermant les yeux, révélant ainsi ma complète immaturité. - Comment va-t-elle réagir ta petite trainée française si je la pénètre bien profond avec ma matraque ? En entendant cela, je pense défaillir de peur. Heureusement, la policière vient juste de prononcer ces paroles angoissantes que l'émetteur qu'elle porte à l'épaule émet un signal sonore suivi d'un appel vocal. Mon état d'esprit et mon niveau d'anglais ne me permettent pas vraiment de tout comprendre, cependant il est clair pour moi que le devoir appelle la fonctionnaire et que je vais en être délivrée.
Furieuse celle-ci lance quelques injures à notre encontre puis se précipite vers la sortie.

La tension a vraiment été trop forte.
J'éclate soudain en sanglots et la jeune vendeuse vient vers moi pour me réconforter. Nous nous asseyons sur la banquette et je reste un long moment à pleurer dans ses bras rassurants, mon visage plongé entre les accueillantes rondeurs de sa généreuse poitrine. Ainsi, ma tension s'apaise peu à peu. Avec une douceur infinie, ma consolatrice s'efforce d'essuyer les larmes qui baignent encore mon visage. Je sens son souffle de plus en plus près de celui-ci. Insensiblement, nos bouches s’approchent l'une de l'autre, s'effleurent avec de pudiques hésitations, puis se rejoignent finalement en de tendres baisers. Nous restons un long moment enlacées, oublieuses des menaces du monde extérieur. Je trouve, au bout du compte, tout naturel de sentir une large main écarter légèrement le tissu de mon chemisier encore déboutonné et envelopper l'un de mes seins. A ce contact, mon cœur s'accélère et je ne m'étonne même pas de sentir que des parties de plus en plus larges de mon corps se transforment en un véritable terrain d’exploration. Les caresses, les légers pincements, des doigtages plus insistants voire réellement intrusifs me métamorphosent progressivement en une fille avide de nouveaux plaisirs, toujours plus intenses, toujours plus osés. Et la jeune femme qui, il y a quelques minutes encore, semblait ne pouvoir jouer le rôle que de la soumission avec sa propre compagne, paraît désormais sûre d'elle en repérant puis stimulant chacune de mes zones érogènes. Je comprends confusément que ma nouvelle partenaire trouve son propre épanouissement érotique tout en contribuant à me révéler à moi-même l'étendue de mes appétits sensuels.
Aussi, je n'oppose pas la moindre résistance lorsque, couchée sur la banquette, cuisses tenues largement ouvertes par des bras puissants, je sens sa langue visitant les moindres replis de ma minette et s'abreuvant sans retenue à la source de ma liqueur intime. Oubliant ma timidité habituelle, j'encourage même par des gémissements de plus en plus expressifs celle qui parvient finalement à provoquer mon orgasme tant espéré.
Mais le signal sonore indiquant l'entrée de clients dans la boutique nous ramène brusquement à la réalité. La jeune vendeuse m'offre un rapide baiser et quitte précipitamment la cabine en ayant soin de tirer le plus hermétiquement le rideau.

Quelques minutes plus tard, ayant enfilé mes propres habits, je la retrouve à son comptoir d'accueil pour finaliser mes achats. J'ai la surprise de découvrir qu'au lieu de me vendre les articles tout froissés que j'ai essayés, elle m'en a sélectionné d'identiques bien pliés dans leur emballage d'origine, auxquels elle a ajouté une jolie veste courte qu'elle m'offre et qui doit compléter au mieux mon uniforme de schoolgirl sexy. Impossible de refuser cette délicate attention, mais aussi impossible de marquer ma reconnaissance par la moindre effusion face aux clients qui sont présents dans la boutique.
Au moment de payer, je dois me contenter de lui noter discrètement mes coordonnées et de dessiner avec mon index un cœur furtif au creux de sa main…

En quittant la boutique, je croise un groupe scolaire portant l'uniforme réglementaire et je me rappelle soudain le commentaire ironique d'un de mes professeurs lors d'un voyage linguistique au Royaume-Uni. Pour mieux signifier son mépris vis-à-vis de ce qu'il appelait « l'accoutrement » des élèves britanniques, il s'est fendu d'une citation empruntée à un illustre inconnu : « L'ennui naquit un jour de l'uniformité ».
En y repensant, je me dis que même vêtue de ma nouvelle tenue, jamais je ne ferai de mon existence quelque chose d’uniforme…
Veröffentlicht von AANNAMILLENNIUM
vor 4 Monaten
Kommentare
14
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scribouillard
Très joli texte, à la fois excitant et d'une plume élégante. 
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hard_enzacht
Votre récit est bien plus excitant que la plupart des photos et vidéos ici. Vous construisez une tension érotique palpable, et vous nous emmenez dans un univers délicat et intense. J'ai tellement apprécié le début de la scène dans la cabine.... le moment ou l'Ecossaise demande d'enlever ton soutien gorge. C'est subtil, nous sommes des témoins privilégiés de ce moment de déclic.... merci!
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laurent7891
an Catwomanmeows : Oh, yes!!!  Sarah...We are very lucky... but... I'm sure she has a lot of new secrets to tell us.... Let us be patient, attentive... and excited...
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Catwomanmeows
Again, Anna you set the scene and take the reader on a beautiful journey. When the sex begins between you and Juliette those wonderful descriptions such as "Only the back of Juliette's hair and her long mahogany-colored braid emerge from the cushions." add immensely to the joy of reading; it is the vision created that facilitate's the readers pleasure. And when Anna touches Juliette's kitty, you tell us which fingers and where they are applied. This may seem obvious to you, the writer, but it shows a level of proficiency that again, creates a beautiful vision, thank you! And thank her mom for calling upstairs after Juliette had her orgasm, lol. Timing is everything!
I love your personal sentiment on vacations (Caledonian) and how often they end so quickly!
Then we get to Scotland (St. Andrews) where the title of the story comes into play again, and the dressing room lined with mirrors and a simple, but elegant red velvet bench gives us the right amount of... anticipation!
With the arrival the the policewoman (very apropos to borrow a word from your language) I see how your mind works, Anna, lol. And the temptation of the officer builds until... duty calls! lol Such a delight to read a writer who knows how to craft a scene, thank you, Anna!
For it is this tension that brings the two women together in tenderness and eventually erotic behavior. Meow
Your story ends with multiple meanings of the title, uniform. Anna, your small breasts are full of great talent. Kisses! 
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Catwomanmeows
an DrWhoWhatandWhere : Anna has a way with words 😉
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Catwomanmeows
an laurent7891 : Our sweet (and mischievous) Chan has many talents she keeps revealing to us.  We are lucky to know her!  💗💗
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sainte_levrette
Je découvre ce joli compte-rendu de voyage en Ecosse et ça me donne envie de visiter ce pays ou les abricots se consomment dans les arrière-boutiques :smile:
J'ai bien aimé l'intervention de la policière, elle apporte exactement ce qu'il faut de tension érotique pour que ce récit soit vraiment parfait !
Merci Anna ! J'ai hâte de lire le 13ème récit !
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ccandau
l'Ecosse es un beau pays ma belle, tu t'es fait de nouvelles amies très chaudes ton récit est un régal continue a nous faire rêver
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laurent7891
an pantheredesneiges : A qui le dîtes vous ! :smile: :smile: :smile:
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pantheredesneiges
an laurent7891 : Ca passait dans les soirées étudiantes, il y a... presque vingt ans ! Comme le temps passe...
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DrWhoWhatandWhere
How could you not play a round of golf at the storied St Andrews. Your recounting of your visit to Scotland was filled with with wonderful sensuality and emotion . You begin with your adventure with Juliette in her skimpy nurse's uniform upstairs while her mom bakes below...so wreckless of you two but how stimulating with the chance of being caught.  Then more ..another uniform...school girl uniforms, skirts short enough to view panties...or not...turn the temperature up for bothmales and females...your shopkeeper interaction was so visual. Your last line is just perfect...never to live a uniform life...well done my friend 
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laurent7891
an pantheredesneiges : Chère Chan,  je me suis permis de profiter de votre lien : quelle découverte ! Je ne connaissais pas... c’est torride !! J’adore, et effectivement,  c’est tout à fait adapté à la publication d’Anna.... merci pour cet excitant partage...
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laurent7891
Quel plaisir de vous relire chère Anna. J’ai beaucoup aimé ce récit autour du thème de l’uniforme et c’est vrai que cet outil vestimentaire est souvent et agréablement détourné pour devenir un vrai sex toy.... mmmm.... comme j’ai fantasmé en imaginant Juliette en blouse d’infirmière trop courte pour ses formes généreuses et appétissantes pour ne pas dire bandante.... quant au séjour linguistique,  je vois qu’il vous a permis d’améliorer votre langue vivante favorite.... bref, un récit jouissif ! Merci !!
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pantheredesneiges
Ah ! Quelle belle histoire écossaise ! Je vais tout de suite prendre mon billet pour St-Andrews ! A la différence de toi, j'espère bien rencontrer cette policière, en plus de cette charmante commerçante :wink:
Petit clin d'oeil : https://www.youtube.com/watch?v=0sODneKnkU8
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